Nombre d'usagers de WhatsApp en Chine ont fait état d'interruptions sur la populaire application de messagerie possédée par Facebook. De tels dysfonctionnements avaient déjà été observés au cours de l'été, relate le journal The New York Times.
Mardi cependant, il était possible d'utiliser WhatsApp pour envoyer des textos et engager des conversations téléphoniques ou vidéo. Mais l'envoi de messages vocaux ou de photos restait impossible. Plus tard dans la journée, le journal Financial Times a toutefois signalé que l'application fonctionnait de nouveau.
On note cependant que ces nouveaux déboires affectent WhatsApp quelques semaines avant le Congrès quinquennal du Parti communiste, convoqué le 18 octobre, une réunion décisive où sera largement remaniée l'équipe dirigeante. Or Pékin intensifie habituellement la censure d'Internet avant les importants événements politiques ou anniversaires «sensibles».
Certes, la messagerie téléphonique WeChat, du géant du web chinois Tencent, reste de loin la plus populaire dans le pays, avec ses centaines de millions d'utilisateurs revendiqués. Mais WeChat reste strictement soumis aux exigences de la censure chinoise et nombre de dissidents utilisent volontiers WhatsApp, jugé plus sécurisé et moins contrôlé, pour communiquer entre eux ou avec des contacts à l'étranger.