Cette année, elle s'est retrouvée dans le viseur de l'activité des activistes politiques marginaux révolutionnaires: les néonazis d'extrême-droite qui se sont baptisés «Alt-right», et les ultras de gauche dits Antifas (activistes antifascistes prônant les actions violentes contre leurs adversaires et composés de groupes d'anarchistes, de socialistes et de communistes) qui passaient inaperçus jusque-là, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
L'élection de Trump et l'intensification de l'activité des groupes d'extrême-droite ont fait sortir les anarchistes de l'ombre pour les transformer en antifas.
Plus les passions se déchaînent entre les nazis et les antifas, plus il devient évident que ces groupes ont beaucoup de points communs.
Les antifas, tout comme leurs ennemis fascistes, détestent la presse libre et ne lui font pas confiance. Et surtout, les deux camps considèrent la violence comme un moyen permettant d'atteindre leurs fins.
Aujourd'hui, le système est défaillant et c'est précisément ce qui contribue à la progression et au renforcement du mouvement radical. Ni les tribunaux ni le congrès ne s'opposent à Trump dans sa politique contre l'immigration, dans sa destruction de la législation protégeant l'environnement — l'eau et l'air. Personne ne combat la propagation du népotisme, où les proches du président et de ses riches partisans occupent des postes clefs au gouvernement.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.