Dans le contexte des affrontements survenus lors d'un rassemblement à Charlottesville, en Virginie, qui ont poussé les autorités locales à décréter l'état d'urgence, la première dame des Etats-Unis, Melania Trump, a prôné la fin des violences.
Our country encourages freedom of speech, but let's communicate w/o hate in our hearts. No good comes from violence. #Charlottesville
— Melania Trump (@FLOTUS) 12 августа 2017 г.
«Notre pays encourage la liberté d'expression, mais communiquons sans haine dans nos cœurs. La violence ne mène à rien de bon», a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Samedi matin, Charlottesville a été le théâtre d'échauffourées entre des manifestants de l'extrême droite et des contre-manifestants. Malgré des centaines d'agents des forces de l'ordre déployés sur les lieux pour calmer la foule, les heurts ont tout de même été parsemés de jets de projectiles, de rixes et d'échanges de coups de bâton, le tout mélangé au gaz lacrymogène. La situation aurait pu être encore plus grave car certains participants ont apporté des armes, comme le permet la loi de l'Etat de Virginie.
The same people who say "Get over it! Hillary lost!" are defending a monument from a war lost 100+ years ago. #charlottesville pic.twitter.com/5q53DnWycQ
— Farrah Alexander (@WineCoffeeLove) 12 августа 2017 г.
No Comment. #Charlottesville #UniteTheRight pic.twitter.com/bKS32ulYEm
— . (@earthh_universe) 12 августа 2017 г.
La police a interdit le rassemblement suite aux violences inattendues. Le gouverneur de Virginie, Terry McAuliffe, a par la suite décrété l'état d'urgence. Les forces de l'ordre se sont ensuite vues obligées d'évacuer le parc où se déroulait la manifestation.
Exactly at noon, when rally was set to start, cops have cleared the park. Have a feeling this isn't the end tho pic.twitter.com/vyewmbeBZl
— Christopher Mathias (@letsgomathias) 12 августа 2017 г.
La droite radicale et identitaire américaine, y compris des néo-nazis et des membres du Ku Klux Klan, ont manifesté leur mécontentement suite au retrait d'une statue du général Robert Lee, le chef des armées sudistes lors de la guerre de Sécession (1861-1865). Vivant en Virginie, il dirigeait plusieurs armées de la Confédération, dont le régime était favorable à l'esclavage. Pourtant, le général Lee lui-même était opposé à l'esclavage.