Margarita Simonian, rédactrice en chef de Sputnik et de RT, a commenté l'initiative de trois membres du Congrès américain d'enquêter sur l'ingérence présumée de radio Sputnik à Washington dans les élections américaines en 2016.
«Accuser une radio qui a commencé à émettre il y a deux mois d'ingérence dans les élections américaines en 2016, c'est un nouveau sommet intellectuel atteint par l'establishment américain. Psaki [ex-directrice de la communication de la Maison-Blanche] applaudit debout», a-t-elle déclaré à Sputnik.
Les membres du Congrès font référence à un article du New York Times intitulé «RT, Sputnik et la nouvelle théorie russe de la guerre», qui présume que Sputnik aurait joué un rôle lors de la présidentielle américaine de 2016. Une vraie performance quand on sait que radio Sputnik Washington a commencé à émettre sur 105,5 FM le 1er juillet 2017, presque six mois après les élections.
La lettre a été diffusée quelques jours après que les agents du FBI aient soumis à un interrogatoire l'ancien journaliste de Sputnik accrédité à la Maison-Blanche, Andrew Feinberg, et aient examiné la correspondance intérieure de l'agence.
Moscou a réfuté plusieurs fois ces déclarations, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, les qualifiant de «complètement infondées». En évoquant la prétendue ingérence russe dans les élections américaines, françaises et allemandes, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré qu'il n'existait aucune preuve pour le confirmer.