La rencontre Lavrov-Tillerson, à la veille des débats politiques à l'Assemblée générale des Nations unies, donne lieu à de grandes attentes dans le règlement de la situation en Syrie et le conflit dans le sud-est de l'Ukraine, a déclaré à RT le sénateur russe Konstantin Kossatchev. Selon lui, la teneur de l'ordre du jour international dépend de l'état des relations entre Moscou et Washington.
«Je vois une impulsion positive dans cette rencontre. C'est une mauvaise chose que nos pays ne collaborent pas, ne communiquent pas et échangent des récriminations par médias interposés, par une diplomatie qui s'apparente à un dialogue de sourds. Le fait que les deux ministres des Affaires étrangères s'assoient et débattent point par point des problèmes pressants qui seront discutés à l'Assemblée générale, signifie pour moi que les relations russo-américaines ont encore un bel avenir, tout en se rendant compte qu'elles sont très complexes et changeantes», a indiqué Konstantin Kossatchev.
Au cours de leur réunion, ils ont redit leur engagement en faveur d'une décrue de la violence en Syrie et de la création des conditions nécessaires pour faire progresser le processus politique de Genève, selon un communiqué du département d'État américain, cité par l'AFP.
Outre la «coopération autour de la crise en Syrie», la réunion de dimanche a porté sur les dossiers en cours au Proche-Orient et l'accord de Minsk de 2015 sur le conflit en Ukraine, qui peine à être mis en œuvre, a déclaré à la presse Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.