Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, reprend la vieille rengaine de l'«ingérence» russe dans les élections de ses voisins démocratiques.
«Des pays comme la Russie menacent leurs voisins démocratiques, s'attaquent aux fondements de la démocratie, en s'ingérant dans les élections libres et démocratiques. Nous soutenons nos partenaires démocratiques. Nous travaillons ensemble afin de protéger la démocratie de l'ingérence à l'avenir», a-t-il affirmé intervenant au Département d'État.
Secretary Tillerson comments on #Russia during his remarks at the 9th @CommunityofDem Governing Council Ministerial. #CoD9 pic.twitter.com/Ig1SDpWTZ6
— Department of State (@StateDept) 15 сентября 2017 г.
Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie d'ingérence dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir des preuves, invoquant le caractère secret du document.
En cela, dans son dernier livre, Hillary Clinton a accusé Vladimir Poutine d'avoir ourdi une «vengeance personnelle» à son encontre pour assurer sa défaite lors de l'élection présidentielle aux États-Unis en 2016. Toutefois, dans une interview au quotidien américain USA Today, l'ex-Première dame et ex-secrétaire d'État a par la suite admis qu'elle avait elle-même orchestré des ingérences dans la politique russe.
En même temps, on peut citer à peu près 50 cas d'intervention directe dans la politique et dans le processus électoral d'États étrangers de la part de Washington.