«J'ai des amis russes qui souffrent du conflit et des sanctions. Je le trouve injuste que l'économie américaine en tire profit parce que nous introduisons des sanctions contre les entreprises russes», a indiqué Til Schweiger dans une interview accordée au journal Rheinische Post.
«De bonnes relations avec la Russie sont dans nos intérêts, alors que les sanctions ne servent que les intérêts économiques des États-Unis. J'apprécie le fait que quelqu'un le dise enfin», a-t-il poursuivi.
Il a souligné que la mentalité russe était «beaucoup plus proche des Allemands que celle des États-Unis»:
«Combien de guerres a déclaré la Russie après la Seconde Guerre mondiale et combien en a déclaré les États-Unis? Qui a le plus de bases militaires? Qui est donc l'agresseur à l'échelle mondiale? Personne n'a appelé à introduire de sanctions quand les États-Unis ont envahi l'Irak et ont ainsi déstabilisé le Proche-Orient dans son intégralité. L'Amérique d'abord et toute la pagaille est pour nous».
Cette consultation populaire a été organisée après le coup d'État de février 2014 en Ukraine, quand des hommes politiques solidaires des forces nationalistes, y compris russophobes, sont arrivés au pouvoir à Kiev.