Mais pendant l'examen du document la Russie a insisté sur le retrait de cette mesure.
«Moscou sait qu'il faut faire cesser les essais nucléaires en Corée du Nord. Mais nous prônons le règlement diplomatique de tout conflit. C'est pourquoi nous estimons que certaines initiatives américaines doivent être plus souples, a expliqué une source diplomatique russe. Ainsi, nous avons supprimé les points sur l'interdiction du transit de charbon de Russie via la Corée du Nord. Le document prévoyait une autre procédure douloureuse: l'inspection des navires sous le pavillon nord-coréen.»
L'un des points approuvés hier par le Conseil de sécurité des Nations unies instaure une interdiction sur la création de coentreprises avec la Corée du Nord. Toutefois, hormis le projet trilatéral de Moscou, Séoul et Pyongyang Hassan-Rajin, le barrage conjoint avec la Chine sur le fleuve Yalou n'a pas non plus été frappé par l'interdiction.
Les sanctions prescrivent également une interdiction sur les exportations du textile nord-coréen qui rapportaient, selon les estimations des experts, à Pyongyang près de 760 millions de dollars par an, sachant que plus d'un tiers était acheté par la Chine.
Il s'agit de huitièmes sanctions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2006 quand la Corée du Nord a procédé à son premier essai nucléaire.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.