Il a rappelé que l'interrogatoire de l'ancien journaliste de l'agence, Andrew Feinberg, a eu lieu tout de suite après qu'un projet de loi prévoyant l'octroi de pouvoirs supplémentaires au département de la Justice, l'autorisant ainsi à mener des enquêtes et à tracer les organisations entreprenant des tentatives d'exercer des pressions sur les processus politiques internes a été soumis au Congrès américain. Les États-Unis ont durci leur position et ont commencé à exercer des pressions sur les médias.
«En empruntant cette voie, les États-Unis ne laisseront pas tranquilles les représentants des médias locaux et étrangers travaillant sur le territoire du pays. Ceci contribuera à ce que la communauté internationale éprouvera dans l'avenir des problèmes à avoir accès à de véritables informations. La communauté internationale doit s'opposer à ce genre d'actions», a-t-il souligné dans un commentaire à Sputnik.
«Malheureusement, nous vivons à l'époque où la montée de l'autoritarisme et des pressions sur les journalistes ont lieu partout dans le monde.Nous observons ce genre de tendance inquiétante également dans les actions de l'administration de Donald Trump. Certes, ceci est accablant, car ce qui se passe dans un pays comme les États-Unis, où la liberté de la presse est garantie par la Constitution est un signal alarmant pour les journalistes du monde entier», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Il estime que les États-Unis doivent faire une déclaration dans les plus brefs délais à ce sujet, afin d'éclaircir leur position.
«Aujourd'hui, tout le monde prône verbalement la liberté de la presse, le respect des droits de l'homme et la démocratie, alors qu'en faitles autorités des pays violent ces valeurs au nom leurs propres intérêts et profits. Ce sont des droits et des libertés fondamentales, seul leur […] respect rend possible la démocratie. Tous les pays doivent respecter l'activité des journalistes professionnels», souligne M.Kuleli.
Les agents du FBI ont soumis à un interrogatoire l'ancien journaliste de Sputnik accrédité à la Maison-Blanche, Andrew Feinberg, et ont examiné la correspondance intérieure de l'agence, a indiqué le portail Yahoo News.
Auparavant, une proposition de loi avait été déposée à la Chambre des représentants des États-Unis afin de modifier les exigences de l'État quant à l'enregistrement des agents étrangers conformément à la loi Foreign Agents Registration Act (FARA). La proposition suggère d'octroyer des pouvoirs supplémentaires au département de la Justice, dont fait partie le FBI, l'autorisant ainsi à traduire en justice les organisations qui essayent d'influer «illégalement» sur les processus politiques aux États-Unis.