Le rapport de la Commission d'enquête des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Syrie concernant les accusations à l'encontre de Moscou et de Damas sur l'emploi d'armes chimiques est un exemple de faux maladroitement fabriqué, a estimé l'ambassadeur russe auprès de l'Onu à Genève, Alexeï Borodavkine.
«La partie du rapport consacrée à l'emploi d'armes chimiques par la Russie et les forces armées syriennes est un exemple de faux politiquement biaisé et maladroitement fabriqué", a-t-il déclaré.
L'ambassadeur est également persuadé que Moscou ne doit pas faire attention à de tels types d'accusation.
Les autorités syriennes ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles n'ont jamais eu recours aux armes chimiques contre les civils ni contre les terroristes et que tout l'arsenal chimique avait été retiré du pays sous contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Les réserves syriennes d'armes chimiques ont été sorties du pays et en janvier 2016, l'OIAC a annoncé que l'arsenal chimique syrien avait été détruit.