En réaction au rapport de l'Onu sur l'attaque au gaz sarin en Syrie, Damas a déclaré qu'il ne possédait pas d'armes chimiques, ne les employait pas et ne les utiliserait pas à l'avenir, a annoncé l'agence SANA, reprenant un communiqué du ministère des Affaires étrangères du pays.
Damas a remis vendredi, par le biais de son représentant auprès de l'ONU à Genève, une lettre au chef du Conseil des droits de l'homme des Nations unies en réponse au rapport de l'organisation, a précisé l'agence.
«La Syrie… souligne qu'elle n'a pas employé et qu'elle n'emploiera pas de gaz toxiques contre son peuple, car elle n'en détient pas et car elle estime que l'utilisation de ces gaz est un crime immonde méritant d'être condamné», a noté le ministère des Affaires étrangère cité par l'agence.
Les autorités syriennes ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles n'ont jamais eu recours aux armes chimiques contre les civils ni contre les terroristes et que tout l'arsenal chimique avait été retiré du pays sous contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Les réserves syriennes d'armes chimiques ont été sorties du pays et en janvier 2016, l'OIAC a annoncé que l'arsenal chimique syrien avait été détruit.