Le chef d'État vénézuélien a accusé la Maison-Blanche de tentatives de bloquer la livraison de médicaments, dont l'insuline, au Venezuela, a relaté la télévision locale. Selon Nicolas Maduro, le pays a de l'argent, mais la Citibank a refusé d'effectuer des transactions bancaires, indispensables pour acheter 300.000 doses d'insuline.
«Donald Trump et le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, Julio Borges, sont responsables de ce barrage médical. Heureusement, nous avons dans ce monde des amis et nous avons passé commande dans d'autres pays, que je ne vais pas nommer. Donc, nous aurons de l'insuline», a ainsi déclaré le dirigeant vénézuélien, cité par la télévision locale.
Début août, les États-Unis ont traité le président vénézuélien Nicolas Maduro de «dictateur» et ont imposé à son encontre des sanctions sans précédent en riposte à l'élection dans le sang d'une Assemblée constituante rejetée par l'opposition, qui y voit une tentative de contourner le Parlement qu'elle contrôle.
Fin août, la Maison-Blanche a imposé de nouvelles sanctions financières contre le Venezuela, parmi lesquelles l'interdiction d'acheter de nouvelles obligations émises par le gouvernement du Venezuela ou la compagnie pétrolière nationale PDVSA.