La Hongrie et la Slovaquie ont indiqué respecter la décision de la Cour de justice de l'UE (CJUE) concernant les quotas de migrants mais refusé de la mettre en œuvre. Pour Budapest, dont la requête demandant l'annulation des quotas a été rejetée par la Cour, il s'agit d'une décision «politiquement motivée, inacceptable et irresponsable».
«Le véritable combat ne fait que commencer, et aucune personne ne sera installée en Hongrie contre le gré du peuple hongrois», a déclaré le chef de la diplomatie hongroise Péter Szijjarto.
Pour sa part, le Premier ministre slovaque Robert Fico a souligné que son pays ne changerait pas sa position concernant la relocalisation des migrants entre les pays membres de l'UE.
«Nous continuerons à travailler à ce que la solidarité se manifeste par des moyens autres que l'accueil des réfugiés qui ne veulent pas rester chez nous», a indiqué le chef du gouvernent slovaque.
La Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque rejettent les quotas migratoires imposés par Bruxelles. Budapest et Bratislava ont notamment porté plainte devant la Cour de justice de l'UE, demandant l'annulation des quotas. Or, la Cour a statué que l'imposition des quotas était conforme au droit européen.