Le ministre turc des Affaires étrangères est arrivé à Bagdad après la visite du chef d'état-major iranien à Ankara où ce dernier avait rencontré le Président de la Turquie et signé un accord militaire, a rappelé à Sputnik Hadee Jalo Maree.
«Cet accord a rendu plus probables une opération militaire conjointe contre le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK) dans le nord de l'Iran, ainsi qu'une campagne militaire turque contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que la menace militaire que font peser l'Iran et de la Turquie sur ces deux organisations n'était pas le seul problème du Kurdistan.
«Les Etats-Unis ont assuré le gouvernement irakien qu'ils soutenaient son idée de s'opposer à la tenue de ce référendum dans les semaines à venir», a rappelé l'expert.
Et de résumer que le dirigeant du Kurdistan irakien Massoud Barzani devait adopter des mesures pour sortir de cette situation difficile alors que les Kurdes insistaient toujours sur la tenue du référendum comme prévu en septembre, et que la Turquie, l'Irak, l'Iran et la Syrie étaient prêts à l'empêcher tant politiquement que militairement.