Selon lui, malgré le fait que «les exercices américains et sud-coréens sont réguliers, ces dernières années, les manœuvres conjointes sont différentes du point de vue de leur contenu».
«En outre, les forces engagées ne cessent d'augmenter. Ces démarches sont un signe pour la Corée du Nord pour les considérer comme une menace à sa sécurité nationale et, par conséquent, cela la rend plus persistante et cohérente en matière de tests nucléaires ou de missiles», a souligné Liu Zhao.
«En règle générale, Pyongyang réagit par une série de déclarations. Ou encore, il effectue ses propres lancements et tirs en réponse aux lancements et aux tirs lors des exercices américains et sud-coréens.»
Environ 17.500 militaires américains et 50.000 soldats sud-coréens participeront aux manœuvres conjointes Ulchi-Freedom Guardian prévues pour la période du 21 au 31 août. Ces exercices conjoints, organisés en deux étapes, visent à préparer la protection conjointe du sud de la péninsule par les Américains et les Sud-Coréens en cas d'attaque nord-coréenne, notamment nucléaire.