Les manœuvres Ulchi-Freedom Guardian (UFG) organisées par Séoul et Washington ont débuté ce lundi dans un contexte de tensions extrêmes sur la péninsule coréenne.
«Cette année, les exercices militaires conjoints seront de la même envergure que l'année dernière», a indiqué l'agence sud-coréenne Yonhap rappelant que 25.000 militaires américains, dont 2.500 venus de l'étranger et 50.000 militaires sud-coréens, ont pris part aux manœuvres en 2016.
De son côté, Pyongyang a qualifié ces manœuvres de répétition générale avant la guerre et a menacé de riposter par une «frappe impitoyable» contre le territoire américain.
La tension s'est fortement accrue sur la péninsule coréenne ces dernières semaines après les tests réussis — mais interdits par la communauté internationale — de deux missiles balistiques intercontinentaux nord-coréens capables selon des experts de frapper la côte ouest des États-Unis. Donald Trump a choisi d'adopter un ton très martial dans sa réponse à ce que Washington voit comme une provocation, promettant notamment «le feu et la colère» au régime de Kim Jong-Un et faisant allusion à la puissance de l'arsenal nucléaire américain.
La situation s'est encore envenimée quand l'armée nord-coréenne a fait part de son intention de lancer quatre missiles à portée intermédiaire au-dessus du Japon et à proximité de l'île de Guam, qui abrite des bases militaires américaines.