D'abord, des hackers russes, maintenant, des «bots»: l'ex-agent du FBI Clint Watts a réussi à trouver une possible piste russe dans la campagne Twitter appelant à virer le conseiller à la sécurité nationale aux États-Unis, Herbert McMaster. Bon, la Main du Kremlin semble améliorer ses compétences informatiques pour miner le continent américain de l'intérieur!
Watts a même précisé le système de détection des bots: primo, il faut déterminer les sujets couverts par les médias «financés par la Russie». Secundo, on examine les posts des utilisateurs soutenant ouvertement la Russie. Watts n'a toutefois pas précisé qui était dans cette catégorie d'utilisateurs.
Tertio, on trouve les sujets le plus souvent évoqués dans leurs posts. Puis, un algorithme «spécial» cible les «robots» russes méchants apparemment coupables de tout ce mal dans les réseaux sociaux.
Sa théorie semble si bien formulée! Sauf qu'elle manque de quelques précisions importantes, telle que le détail le plus intéressant: comment exactement son algorithme lutte contre les bots du Kremlin qui sont partout…
Le projet Hamilton 68 a été lancé début août par l'organisation Alliance de protection de la démocratie, soutenue par le German Marshall Fund, financé par l'État américain. Le site analyse le contenu de 600 comptes Twitter prétendument «liés aux opérations d'influence de la Russie». Franchement, ne faudrait-il pas, au lieu de toujours accuser la Russie, chercher les causes des récentes perturbations dans l'équipe Trump sur le sol américain?