Piratage des Démocrates US:l'Ukrainien, auteur présumé du maliciel, témoigne devant le FBI

© Sputnik . Natalia Seliverstova / Accéder à la base multimédiaUn hacker au boulot
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Le hacker ukrainien qui serait à l’origine du piratage du Comité nationale du Parti démocrate survenu l’année dernière a témoigné devant le FBI. Or, rien ne prouve qu’il ait été enrôlé par le Kremlin.

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Le hacker ukrainien qui aurait créé le logiciel malveillant en vue de pirater les serveurs du Comité nationale du Parti démocrate des États-Unis a témoigné devant le FBI, relate le New York Times.

D'après le quotidien, le hacker, répondant au pseudonyme de Profexer, a disparu du cyberespace en janvier dernier, à peine quelques jours après que les services de renseignement américains ont dévoilé le nom du logiciel qui avait été utilisé pour pirater les serveurs du Comité démocrate, à savoir «P.A.S.».

Or, le chef de la cyber-police ukrainienne, Sergueï Demeduk, a indiqué au journal qu'à peu près en même temps, le hacker s'était livré de son plein gré à la police ukrainienne et qu'il avait récemment témoigné devant le FBI.

Notons au passage que les services de sécurité ukrainiens ne dévoilent toutefois pas son vrai nom, tout en précisant que le hacker vit en Ukraine et qu'il n'est pas assigné à résidence. À en croire le député ukrainien Anton Gerashchenko, il s'agit d'un jeune homme originaire d'une petite ville.

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Le hacker Profexer, poursuit le NYT, a créé le logiciel P.A.S. et a diffusé gratuitement sa «version light» à l'aide de contributions volontaires. En outre, il vendait sa version perfectionnée à des clients de choix et leur offrait assistance en cas de nécessité.

Selon M.Demeduk, le hacker connaissait les pseudonymes de ses acheteurs virtuels. «Il a affirmé ne pas avoir créé le logiciel à de telles fins», a souligné le chef de la cyber-police.

Au demeurant, aucun élément du dossier n'atteste que le hacker avait été recruté par les services de renseignement russes, conclut le journal.

Pour rappel, le Congrès américain et le FBI mènent plusieurs enquêtes sur l'ingérence présumée de Moscou dans l'élection présidentielle remportée par Donald Trump.

Les accusations reposent sur un rapport du renseignement des États-Unis qui ne comporte toutefois aucune preuve de l'ingérence de la Russie. Bien que l'enquête ne soit toujours pas finie, l'administration Obama, puis le Congrès américain, ont introduit des sanctions à l'encontre de la Russie.

Les autorités russes ont à plusieurs reprises rejeté ces allégations, soulignant leur caractère infondé.

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