Le hacker Guccifer révèle qui était derrière les cyberattaques contre les USA

© AFP 2024 Thomas SamsonHackers
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Ce n'est point Moscou, mais la CIA, la NSA et le département d'État qui seraient derrière les attaques contre le Parti démocrate, a annoncé à l'antenne de Fox News le hacker Guccifer.

Le pirate informatique roumain Marcel Lehel Lazar, plus connu sous le nom de Guccigfer, a déclaré dans une interview à la chaîne Fox News que les autorités américaines avaient elles-mêmes orchestré les attaques informatiques survenues lors de la campagne présidentielle aux États-Unis.

Selon lui, contrairement à ce qu'assurent les politiciens et médias américains, ce ne sont pas les services spéciaux russes qui étaient derrière son homonyme Guccifer 2.0, auteur présumé du piratage des serveurs du Comité national démocrate (DNC).

«Je pense que Guccifer 2.0 est l'affaire des Américains eux-mêmes. Guccifer 2.0 est l'affaire des gens du département d'État, du commandement cybernétique de la NSA [Agence nationale de la sécurité, ndlr] et du projet Vault 7 de la CIA», a-t-il indiqué. Il dit fonder ses propos sur 15 ans d'expérience en cyber-piratage.

Il ne cache pas avoir piraté par le passé les ordinateurs d'une centaine d'Américains, dont ceux de l'assistant de Bill Clinton, Sidney Blumenthal, de l'ex-secrétaire d'État Colin Powell et de membres de la famille Bush. Ceci étant dit, il se servait des serveurs russes «pour la rapidité».

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Les services spéciaux américains accusent Guccifer 2.0 d'être derrière l'attaque cybernétique contre le Parti démocrate. D'après eux, l'attaque a été «commanditée» par Moscou. Guccifer 2.0 a rejeté ces accusations.

Le Congrès américain et le FBI mènent plusieurs enquêtes sur l'ingérence présumée de Moscou dans l'élection présidentielle remportée par Donald Trump. Les accusations reposent sur un rapport du renseignement US qui ne comporte pourtant aucune preuve de l’ingérence de la Russie. Bien que l’enquête ne soit toujours pas finie, l’administration Obama, puis le Congrès américain ont introduit des sanctions à l’encontre de la Russie. 

Les autorités russes ont à plusieurs reprises rejeté ces allégations, soulignant leur caractère infondé.

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