Ainsi, une équipe de hackers a «reconfiguré» l'écran tactile d'une machine à voter de telle sorte qu'elle s'est mise à chanter «Never Gonna Give You Up», tube de Rick Astley datant de 1987, alors qu'un autre participant est parvenu à prendre depuis son ordinateur portable le contrôle à distance complet d'un appareil notoirement peu fiable.
Aussi les hackers ont-ils démontré clairement la vulnérabilité d'une trentaine de boîtes de scrutin électronique, qui les organisateurs de la compétition avaient acquis sur le site eBay ou aux enchères organisées régulièrement par le gouvernement américain.
En outre, de simples recherches sur Google auraient permis aux hackers de «craquer» les mots de passe de certains appareils en un temps record.
«Sans aucun doute, nos systèmes de vote sont déficients et vulnérables. Grâce aux contributions de la communauté des hackers, nous en savons maintenant encore davantage», a souligné le PDG de la société Cambridge Global Advisors, Jake Braun.