En tant que médiateur, le journal avance la personnalité du républicain passionné Peter Smith, qui menait une enquête indépendante sur les 33.000 messages supprimés par Hillary Clinton de son serveur privé. Bien que des responsables américains aient déclaré qu'aucune preuve de piratage des courriels d'Hillary Clinton n'existait, M.Smith était persuadé du contraire.
Ainsi, il prétendait avoir trouvé cinq groupes de hackers dont deux soi-disant d'origine russe. Dans les faits, pourtant, il n'y a aucune preuve concrète de leur implication.
Se basant uniquement sur quelques allusions indirectes dans les lettres et les déclarations de M.Smith, le Wall Street Journal indique également que Michael Flynn aurait été impliqué dans la recherche des courriels de Mme Clinton.
Le quotidien américain Washington Post accusait notamment M.Flynn d'avoir conseillé à la Russie «d'être plus mesurée dans sa réaction face aux sanctions punitives» et de ne pas avoir rejeté la possibilité que les sanctions pourraient être révisées sous la nouvelle présidence.
Les médias affirmaient que M.Flynn avait évoqué l'éventuelle levée des sanctions américaines contre Moscou lors d'entretiens avec l'ambassadeur de Russie à Washington Sergueï Kisliak. M.Flynn a rejeté ces accusations. Le Kremlin a confirmé que MM. Flynn et Kisliak avaient effectivement tenu des entretiens, avant de déclarer que leur teneur était mal interprétée.