Comme il le rappelle, en 2014, la Turquie avait déjà fait une tentative pour acheter à l'Ukraine des documents technologiques de production du missile balistique intercontinental Voevoda.
«Ce sont les États-Unis qui ont fait échouer cette transaction, après quoi la documentation technique de Ioujmach a été transportée par les Américains en dehors des frontières ukrainiennes. Or, la tentative d'achat des technologies de Voevoda constitue une violation flagrante du moratoire sur la diffusion des technologies de missiles», rappelle-t-il.
Un autre exemple parlant — la vente par l'Ukraine de missiles de croisière aéroportés X-55 et leur livraison à la Chine et à l'Iran, indique l'expert, ajoutant que l'acquisition de ces engins a permis aux Chinois de concevoir leur version de ces missiles.
«On a souvent reproché à la Russie la participation de ses spécialistes du nucléaire à la mise en place du programme nucléaire iranien. Or, un de ces "Russes" s'est avéré être Ukrainien. Cela illustre plus qu'éloquemment que l'Ukraine peut illicitement fournir des technologies à différents pays. Et je ne comprends pas pourquoi on tente de faire porter le chapeau à la Russie», a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
«Les avions ont été mis à la disposition d'Air Koryo et peuvent servir non seulement au transport de passagers civils, mais aussi à celui des autorités Nord-coréennes. C'est une violation des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, interdisant tout transfert à la Corée du Nord des biens et technologies à double usage», conclut-il.