Moscou serait derrière les heurts sanglants de Charlottesville de samedi dernier. En outre, la Main du Kremlin serait probablement liée à la propagation des idées de l'extrême droite américaine… Malheureusement, il y en a qui y croient vraiment.
Pourtant, malgré le principe de «consuetudo quasi altera natura», même le Washington Post en a assez de cette habitude consistant à tout mettre sur le dos du Kremlin.
«Les violences à Charlottesville ne peuvent être imputées à un pouvoir étranger», tel est le titre d'un article du Washington Post, démontrant qu'il est insensé d'attribuer ces événements tragiques à l'influence russe.
«Molly McKew, écrivain et conseiller en politique étrangère, a écrit sur Twitter que les manifestations de l'extrême droite devraient susciter une discussion sur "l'influence et les opérations russes aux États-Unis". Jim Ludes, vice-président de la recherche et des initiatives publiques au Pell Center for International Relations and Public Policy a ajouté qu'il y avait "des liens indéniables entre les groupes de la droite alternative à Charlottesville et la Russie"», a cité à titre d'exemple le journal.
Russia has cultivated personal and organizational ties with American and European far right political movements. 3/ https://t.co/8oWd2JpgC2
— Jim Ludes (@JMLudes) 12 августа 2017 г.
«La Russie a établi des liens personnels et organisationnels avec les mouvements politiques de l'extrême droite américaine et européenne», a également assuré Jim Ludes sur son compte Twitter.
La seule chose qui pourrait démontrer un lien entre «l'extrême droite de Charlottesville et l'ingérence présumée de la Russie» c'est que le Président américain, qui n'hésite pas à émettre des critiques et des commentaires, n'a pas «élevé la voix» pour s'exprimer sur ces sujets, conclut le média.