Dmitri Medvedev, Premier ministre russe, a évoqué les événements tragiques qui ont eu lieu le 8 août 2008 en Ossétie du Sud, lorsque les troupes géorgiennes ont attaqué le pays, détruit des villes et tué des civils.
«L'attaque contre Tskhinvali paisiblement endormie, contre les positions des forces de maintien de la paix russes a été organisée et mise en œuvre par les autorités géorgiennes de l'époque d'une manière cynique et, je ne vais pas mâcher mes mots, méprisable. La chose la plus horrible, c'est que ce sont des civils qui sont morts», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
— English text below — В эти августовские дни мы вспоминаем трагические события 2008 года. Атака на мирно спящий Цхинва…
Опубликовано Дмитрием Медведевым 8 августа 2017 г.
Et de poursuivre:
«Il fallait mettre fin à cette barbarie. Et la Russie a mis en place une opération pour imposer la paix. Il n'était pas possible de faire autrement. Ni selon la loi, ni en conscience».
M.Medvedev a fait remarquer que la Russie avait dû défendre ses citoyens, les habitants de l'Ossétie du Sud, qui possèdent des passeports russes, ainsi que forces de maintien de la paix qui assuraient la stabilité dans la région.
«Avant le 8 août 2008, le fait qu'on pouvait massacrer des vieillards, des femmes et des enfants qui dormaient paisiblement chez eux à l'aide des Grad (camions lance-roquettes dont le nom se traduit par «grêle», ndlr) me paraissait inconcevable. Malheureusement aujourd'hui, nous avons des exemples beaucoup plus cruels. Nous ne mettons pas en doute une chose: la Russie est toujours prête à défendre ses citoyens», a écrit le Premier ministre russe sur sa page Facebook.
Le 26 août 2008, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance de la Géorgie. La Russie a reconnu la souveraineté de ces deux républiques, alors que la Géorgie continue de les considérer comme des territoires occupés. Le Kremlin a maintes fois déclaré que la reconnaissance de ces républiques reflétait les réalités existantes et ne pourrait jamais être remise en cause, étant sans appel.