Les «hommes verts du Kremlin» font de nouveau surface dans un récent article révélateur de Reuters mettant en lumière les manigances des méchants Russes qui auraient voulu mettre des bâtons dans les roues du candidat Macron à la présidentielle française.
«Des agents russes ont tenté d'obtenir des informations auprès de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron à l'aide de faux comptes Facebook avant l'élection présidentielle», relate le média, se référant à des sources anonymes mais toutefois bien informées et dignes de confiance au sein du Parlement américain.
Reuters fait notamment état d'une vingtaine de comptes en provenance de Russie qui auraient été créés dans le but d'apporter leur obole à l'issue du grand scrutin français.
L'agence va encore plus loin et évoque un recours aux «outils informatiques déjà employés par une unité du GRU, les services de renseignement de l'armée russe» qui aurait été signalé par le réseau social (à en croire au moins des sources «proches du dossier» de Reuters) lors du premier tour de l'élection présidentielle.
Le directeur de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), Guillaume Poupard, a constaté en juin l'absence de traces de l'implication de hackers russes dans l'attaque contre la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. Il a notamment souligné que vu la simplicité de l'attaque, ses auteurs pourraient se trouver «dans n'importe quel pays du monde».
En février, En Marche! avait déjà affirmé avoir été victime d'attaques de la part de pirates informatiques russes avant que cette affirmation ne soit remise en cause par de nombreux experts.
Le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, a pour sa part constaté l'absence de toute preuve attestant de l'ingérence de Moscou dans le processus électoral en France, en Allemagne ou aux Etats-Unis, contrairement aux allégations des médias.