«Nos militaires suivent de près [le mouvement de la Corée du Nord] à l'aide des moyens de surveillance d'une opération conjointe Corée du Sud-USA contre toute éventuelle provocation de la part de la Corée du Nord», a-t-il déclaré.
En outre, le ministère sud-coréen de l'Unification a appelé Pyongyang à ne pas attiser les tensions dans la péninsule:
«Le gouvernement réagira sévèrement aux provocations de la Corée du Nord. [J'espère que] le Nord prendra une décision sage», a déclaré un responsable du ministère.
La Corée du Nord se préparerait à effectuer un nouveau tir de missile qui pourrait avoir lieu dans les six jours à venir, a auparavant indiqué la chaîne de télévision CNN, se référant au représentant du département américain de la Défense. En outre, le renseignement américain avait détecté le transport du matériel nécessaire pour le lancement d'un missile balistique vers un polygone situé près de Kuson.
La Corée du Nord a annoncé le 4 juillet avoir lancé avec succès un missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-14, affirmant désormais avoir la capacité de frapper un objectif dans n'importe quelle partie du monde. L'essai a été supervisé par le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, selon la Télévision centrale coréenne. La Corée du Nord affirme également que le missile avait atteint une altitude de 2.802 km et volé sur une distance de 933 km.
Pourtant, selon les données du ministère russe de la Défense, la fusée nord-coréenne a atteint une altitude de seulement 535 kilomètres et parcouru une distance d'environ 510 kilomètres avant de tomber dans la partie centrale de la mer du Japon. La Russie a donc pu établir qu'il s'agissait d'un engin de moyenne portée.