Le musée national de l'écriture chinoise, situé à Anyang, dans la province du Hena, s'engage à offrir une récompense de 100.000 yuans par hiéroglyphe (environ 12.700 euros) à quiconque réussira à déchiffrer les inscriptions énigmatiques présentes sur les os oraculaires conservés dans ses réserves, relate la Chine Nouvelle.
En outre, le musée offrirait 50.000 yuans (environ 6.350 euros) à quiconque pourra décrypter un hiéroglyphe énigmatique, dont la signification n'a de cesse de diviser la communauté scientifique.
Inscription oraculaires
— Wasserfall (@Seing_Alt) 28 août 2016
Chine, XIVe-XIe siècle av. J.-C.
Plastron de tortue @MuseeGuimet @laBnF pic.twitter.com/zg3aaszXQt
Les inscriptions oraculaires gravées sur os ou sur écailles de tortues, rappelle le site de la BnF, sont les plus anciens vestiges de l'écriture chinoise que l'archéologie ait mis au jour. Les inscriptions forment aussi le plus ancien corpus significatif d'écriture chinoise, essentiel pour l'étude étymologique du chinois, étant les ancêtres directes de l'écriture moderne.
Plusieurs dizaines de milliers d'os oraculaires furent découverts à partir de 1899 dans la province du Henan, principalement à Xiaotun, petit village proche d'Anyang, au nord du fleuve Jaune.