Les dessous de la crise qatarie

© Sputnik . Vitaly Belousov / Accéder à la base multimédiaDoha, la capital de Catar
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Des révélations inédites sur les coulisses diplomatiques, militaires et économiques mondiales de la crise qatarie. Les positions de la Russie, l'Union Européenne et les Etats-Unis sont décortiquées.

Le 5 juin 2017, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn et l'Egypte ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar. En application des codes de la diplomatie, tous les ambassadeurs de Doha basés dans les quatre capitales ont été déclarés persona non-grata et devaient quitter Riyad, Abu-Dhabi, Manama et Le Caire dans l'espace de quarante-huit heures. Cette rupture des relations a été rapidement suivie par un embargo terrestre, aérien et maritime, empêchant le Qatar d'accéder à l'espace aérien et aux ports maritimes des quatre pays. L'autoroute reliant l'îlot à la péninsule d'Arabie via l'Arabie Saoudite a également été fermée. Un seul accès a été autorisé avec le Koweït et le Sultanat d'Oman.

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La raison apparente qui expliquerait cette campagne anti-Qatar tiendrait au fait que le jeune souverain Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani a provoqué la colère de ses jeunes homologues, le Prince-héritier saoudien Mohamed Ben Salman et le Prince émirati Mohamed Ben Zayed Al Nahyan. Le conflit a éclaté lorsque l'agence de presse officielle du Qatar a diffusé le 24 mai 2017 une déclaration de l'émir de Doha critiquant la politique menée par l'Arabie Saoudite et le reste des pays du Golfe contre l'Iran. Il aurait ajouté que, à l'inverse, l'établissement des relations basées sur l'entente cordiale avec Téhéran serait bénéfique à la sécurité de la région et surtout à celle des pays du Golfe. Cette déclaration, démentie catégoriquement par le Qatar qui évoque un acte de piratage électronique, a été considérée comme une insulte au leadership du —De facto- souverain de l'Arabie Saoudite Mohamed Ben Salman (MBS). L'arme médiatique des quatre pays assiégeant le Qatar a été déployée pour expliquer et justifier la décision d'isolement de l'île du Qatar. L'accusation principale était le financement et la fourniture d'abris pour les groupes terroristes dont le mouvement des Frères musulmans, l'organisation-mère du terrorisme islamiste.

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Par contre, au moment où cet embargo a pris de l'ampleur, les trois pays du Golfe et l'Egypte ne s'attendaient pas à une réaction ferme et défiante de ce petit îlot situé dans le Golfe Persique. Rapidement, Doha a créé un nouveau front et des alliances contre ses adversaires.

Le décorticage complet des enjeux géopolitiques et internationales de la crise qatarie, ainsi que les positions de la Russie, l'Union Européenne et les Etats-Unis, est à consulter sur le site de l’auteur de l’article 

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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