Des cas de violation des droits de l'homme ont été commis lors de l'offensive de libération de Mossoul du joug islamiste, a déclaré le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi, cité par l'AFP.
Le chef du gouvernement a précisé que des abus de ce genre avaient eu lieu dans «certains cas» et a promis que les auteurs de ces violations en répondront pleinement. D'après lui, les individus mêlés dans ces abus étaient soit «non consciencieux», soit ont agi dans les intérêts de Daech et dans le but de jeter l'ombre sur les forces de sécurité irakiennes.
La coalition a réagi en qualifiant ce rapport d'«irresponsable».
Dimanche 9 juillet, le commandant adjoint de l'unité de lutte antiterroriste, le lieutenant-général Abdel Wahab al Saidi, a hissé le drapeau irakien au-dessus du dernier repaire des terroristes dans la vieille ville de Mossoul, ce qui signifie la complète libération de la rive occidentale du Tigre.