Le 9 juillet, l'activiste américaine des droits de l'homme Amy Siskind a exhorté dans un tweet les compagnies d'assurance russes à ne pas fournir leurs services à l'ambassadeur de Russie aux États-Unis Sergueï Kisliak. La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a répondu au message de l'Américaine:
«Je n'espère pas qu'Amy découvrira qui est Sergueï Kisliak et quelle est sa contribution personnelle au sauvetage des relations russo-américaines quand l'administration Obama a annoncé la campagne d'isolement contre la Russie. Mais je souhaite vraiment qu'Amy ne découvre jamais les activités des diplomates américains, par exemple, dans plusieurs pays de l'Amérique latine, du Moyen-Orient et, bien sûr, en Ukraine. Dans le cas contraire, elle pourrait déclencher une crise du système d'assurance américain», a-t-elle écrit sur Facebook.
Selon la diplomate, le message de Mme Siskind sur Twitter est un exemple de la russophobie qui a balayé récemment les États-Unis.
Le Kremlin a de son côté démenti les informations fournies par le Washington Post. Selon Moscou, Michael Flynn a en effet eu des pourparlers avec Sergueï Kisliak mais l'entretien a été mal interprété.