Selon le média, cet incident constitue «un de nouveaux exemples déclassifiés» par les services spéciaux américains en vue de trouver des bases juridiques pour rendre légale l'utilisation du logiciel, dans le cadre de la loi sur la collecte des données de renseignement. Comme l'indique The New York Times, la loi expire fin 2017, sous réserve qu'elle ne soit pas prolongée par le Congrès.
L'intention des services de renseignement américains de faire pression sur les législateurs et d'obtenir ainsi la prolongation de la loi a pourtant créé des dommages collatéraux, poursuit le média, ajoutant que cette initiative avait débouché sur des «turbulences politiques». À titre d'exemple, il évoque la «rage continue des républicains concernant les fuites des conversations entre l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, et l'ambassadeur russe aux États-Unis, Sergueï Kisliak, qui s'étaient tenues en décembre».