«Le Président Trump a dit aux Polonais tout ce qu'ils voulaient entendre, et il a reçu d'eux tout ce que les Américains désiraient», a-t-il commencé.
En bref, selon lui, tel est «le bilan de la visite du Président Trump en Pologne, de la conférence de presse conjointe avec le Président Andrzej Duda et de ses discours sur la place de Krasinski».
«On peut féliciter la Maison-Blanche, qui a préparé cette fois-ci un discours agréable au cœur des Polonais», a souligné le politologue.
Néanmoins, selon lui, un tel comportement du Président américain lui rappelle celui d'un certain dirigeant du XXe siècle…
«Mais en tant que personne plongée dans l'histoire de la Pologne, je me rappelle que ce type de diplomatie à l'égard de la Pologne a déjà eu lieu. Rien n'a autant enchanté le ministre polonais des Affaires étrangères d'avant-guerre, Józef Beck, que les affirmations dans la presse allemande, selon lesquelles cet ex-officier d'unité d'artillerie à cheval, avait fière allure. Cela l'a tellement impressionné, qu'il n'a pas même remarqué ce qu'Hitler voulait encore obtenir de la Pologne. Et nous, qui fondons à entendre Trump parler de son amour pour la Pologne, ne voyons pas non plus le prix de sa visite.»
M.Rękas s'est également ouvert au sujet de l'achat des systèmes antimissiles américains.
«En reconnaissance pour le 30 milliards de dollars en vieux matériel militaire que nous avons acheté aux États-Unis et que, d'ailleurs, nous ne serons pas en mesure d'utiliser nous-mêmes, nous achèterons également du gaz américain, qui est plus cher que celui de la Russie et qui n'est pas particulièrement en demande dans le monde. Nous pourrions aussi avoir besoin de leur acheter du charbon, ce qui au bout du compte enterra l'industrie polonaise du charbon.»
«Il faut admettre que ces designs créatifs ont souvent rapporté gros aux États-Unis. Les Polonais payeront pour ces jupes et ces robes créatives, tout comme pour le gaz, et le charbon, et les lance-missiles. Une visite qui coûte bien cher!», a-t-il conclu.