«En examinant les déclarations du chef de la diplomatie bahreïnie, Khalid ben Ahmed al-Khalifah, il faut comprendre que Bahreïn agit sous les ordres de l'Arabie saoudite et dans le cadre des projets occidentaux de réaménager la région proche-orientale. On sait que la position de la Turquie et de l'Iran sur la crise qatarie diverge fondamentalement de la position des 13 pays hostiles au Qatar. Les tentatives de l'Occident de provoquer une confrontation entre les pays de la région est évidente», estime l'expert.
«Dans d'autre pays de la région on commence à réaliser que cette coalition est formée par des puissances intéressées par la stabilité régionale. Or, pour empêcher l'évolution de la situation selon un scénario non-occidental […], des déclarations provocatrices de ce genre se font entendre sous les pressions de l'Occident», poursuit l'interlocuteur de l'agence.
«Il est évident que l'ingérence militaire peut signifier le début d'un nouveau conflit régional qui risque de se transformer en guerre mondiale», conclut-il.