«Les conditions que ces pays [Bahreïn, les Émirats arabes unis, l'Égypte et l'Arabie saoudite, ndlr] posent au Qatar pour mettre fin à la crise, en effet, démontrent l'intention de ces États de négocier avec le Qatar à un niveau élevé. Donc, parmi les conditions avancées, il y avait mettre fin aux contacts avec l'Iran, la fermeture d'Al Jazeera et la fermeture de la base militaire turque au Qatar. Cependant, le Qatar, contrairement aux attentes, en ce sens est un dur à cuire. Je pense qu'il résisterait aux pressions des pays du Golfe, car il possède assez de ressources», a conclu Soli Ozel.
Auparavant, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont transmis au Qatar, avec lequel ils ont rompu leurs relations diplomatiques et économiques le 5 juin, une liste de 13 requêtes présentées comme autant de conditions à une sortie de crise. Ils demandent notamment au Qatar de fermer la chaîne de télévision Al Jazeera et de réduire les relations de l'émirat avec l'Iran.
Le Qatar a, à son tour, qualifié d'irréalistes les conditions posées par les pays arabes du Golfe pour résoudre la crise, et appelé à les réviser.