Cette découverte a été réalisée par des chercheurs suisses et allemands.
Les chercheurs de l'université de Zurich et du musée des sciences naturelles de Berlin ont découvert qu'il y a environ 2-3 millions d'années, à la fin du Pliocène, s'était produite une extinction massive ayant vu disparaître de nombreux représentants de la mégafaune marine.
En dépit de cette extinction globale, de nouvelles espèces sont apparues plus tard pendant le Pléistocène: les ours blancs, les oceanodromas (Procellariiformes) et les manchots megadyptes par exemple. Environ un quart de toutes les espèces du Pléistocène n'existaient pas pendant le Pliocène. Toutefois, les processus de spéciation n'ont pas permis à la biodiversité de retrouver son niveau initial. La faune marine s'est appauvrie de manière irrémédiable à cause de cette extinction.
«Cette étude montre que la mégafaune marine était bien plus vulnérable aux changements globaux de l'environnement dans un passé géologique récent qu'on ne le supposait», déclare Catalina Pimiento, responsable de ces travaux. Selon elle, les animaux marins contemporains comme les baleines, les phoques, les otaries et les requins représentent également un maillon faible et souffrent significativement de l'impact négatif de l'homme sur les écosystèmes côtiers.
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