Certaines exigences avancées par les pays arabes, ayant rompu leurs relations avec le Qatar, peuvent jeter les bases pour la résolution de la crise diplomatique, a déclaré le secrétaire d'État américain Rex Tillerson.
«Une nouvelle étape productive pourrait être pour chacun des pays de s'asseoir ensemble et de poursuivre cette discussion», a indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué de presse.
Selon lui, les «partenaires et alliés» de Washington sont «plus forts lorsqu'ils travaillent ensemble dans un but commun» qui consiste à «arrêter le terrorisme et à contrer l'extrémisme».
Précédemment, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont adressé une liste de conditions destinées à modifier la politique étrangère de Doha.
Les quatre pays demandent notamment l'arrêt des contacts entre le Qatar et ce qu'ils qualifient d'organisations terroristes dont les Frères musulmans, Daech, Al-Qaïda et le Hezbollah. Ils reprochent également en outre à Doha ses relations avec l'Iran, ainsi que sa coopération militaire avec la Turquie.