Pour le politologue Atef Abdel Jawad, les États-Unis n'ont « aucun rapport » avec les démarches du Qatar à l'égard de ses voisins. Selon lui, au cours de sa visite, le locataire de la Maison-Blanche a choisi de ne pas entrer dans le détail des relations entre les puissances régionales, tout en se concentrant sur la lutte contre le terrorisme et la confrontation avec l'Iran.
Pour sa part, le directeur du Centre saoudien des recherches stratégiques Anwar Ishki estime que le Qatar parviendra à réduire les tensions dans la région s'il « coupe ses relations avec l'Iran, met fin à ces attaques contre les pays du Golfe et cesse de financer Al-Jazeera et les groupes terroristes au Yémen ».
D'après lui, pendant sa visite, le Président des États-Unis a « clairement laissé entendre que le Qatar devait bien écouter ce que Riyad lui disait ». Il est probable que cette attitude du numéro un américain pousse l'émirat à rechercher de nouveaux alliés dans la région en vue de garder son influence.
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