Sous l'égide de la communauté catholique de Sant'Egidio, les parties sont tombées d'accord sur la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat sur l'ensemble du territoire du pays «sous le contrôle de la communauté internationale», selon le texte de cet accord rendu public au siège romain de la communauté, très impliquée dans diverses médiations de paix, notamment en Afrique.
«Nous nous engageons sur le plan politique à ce que les groupes politico-militaires mettent en place immédiatement un cessez-le-feu sur toute l'étendue du territoire national et sous le contrôle de la communauté internationale, ce qui constitue une étape fondamentale sur le chemin de la paix», proclament les signataires du document.
L'accord a été promu suite à une médiation opérée par la communauté catholique de Sant'Egidio, un acteur important de la diplomatie mondiale qui tente de régler des conflits globaux.
«Le gouvernement se charge d'obtenir la représentativité des groupes militaires à tous les niveaux», lit-stipule l'accord, ainsi qu'à «la reconnaissance de ces groupes comme partie prenante de la reconstruction».
Malgré l'intervention française en décembre 2013 dans le cadre de l'opération Sangaris et le déploiement des casques bleus des Nations unies, la situation reste tendue, bien que l'escalade meurtrière ait été stoppée. Le pays a depuis élu un nouveau Président en la personne de Faustin-Archange Touadéra.