« Les journalistes de CNN devraient s'adresser collectivement ou séparément à leur correspondante principale, Christiane Amanpour, et lui lancer un signal: si elle est venue à Moscou, si elle a montré la photo du garçon au ministère russe des Affaires étrangères, si elle a raconté son histoire et a tiré des conclusions sur la situation en Syrie basées sur cette histoire, après tout, la chaîne devrait finalement trouver la force de faire un démenti sur ses propres sujets », a déclaré la porte-parole lors d'un briefing.
Les photos du petit garçon Omran Daqneesh ont été utilisées dans une campagne visant à noircir l'image des soldats des troupes gouvernementales syriennes. Dans les faits, l'enfant habite toujours à Alep et sa famille soutient le gouvernement de Damas.
Les coupeurs de tête ont utilisé l'image d'Omran Daqneesh pour rallier le monde à leur cause.Pas de chance.La famille Daqneesh préfère Assad pic.twitter.com/1UmsFS2bki
— Bahar Kimyongur (@Kimyongur) 5 июня 2017 г.
Comme l'avait expliqué le père d'Omran dans une récente interview à Ruptly (agence vidéo de RT), Omran avait effectivement été blessé, mais ses blessures étaient légères, ce sont les médias qui ont exagéré de façon significative l'événement.
Le père du garçon a par ailleurs dénoncé le comportement des Casques blancs le jour de l'incident. Selon l'homme, le personnel de l'organisation était plus occupé à prendre en photo le garçon et à le filmer qu'à lui porter secours.
Les Casques blancs, qui se qualifient d'« ONG de défense des droits de l'homme », ont été maintes fois accusés de mener un jeu trouble en Syrie. Parmi les griefs retenus contre eux figurent des manœuvres de propagande contre le gouvernement syrien, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des « preuves » fabriquées dénonçant les « bavures » commises lors de la campagne russe en Syrie.