« Christiane Amanpour y pensait-elle? Certainement pas, elle pensait uniquement à la façon dont elle pouvait aider le parti démocrate et la candidate démocrate à devenir présidente », a-t-elle indiqué, en référence à la journaliste de CNN qui, lors d'un entretien avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, a brandi une photo du garçon pour affirmer qu'il s'agissait d'un « crime contre l'humanité. »
« Si Christiane Amanpour a abordé cette histoire dans l'espace public, elle aura peut-être assez de courage, d'éthique journaliste et de conscience pour la mener à bien? Et notamment aller à Alep, trouver cette famille et faire un reportage réel sur ce garçon, sur la façon dont les médias américains manipulent sa photo ainsi que le sort de la Syrie depuis plusieurs années », a-t-elle poursuivi.
Et d'ajouter: « Nous avons à plusieurs reprises invité nos collègues occidentaux à se rendre en Syrie et nous sommes prêts à mettre à leur disposition tous les moyens en notre possession ».
Les Casques blancs, qui se qualifient d' « ONG de défense des droits de l'homme », ont été maintes fois accusés de mener un sale jeu en Syrie. Parmi les griefs retenus contre eux figurent des manœuvres de propagande contre le gouvernement syrien, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des « preuves » fabriquées dénonçant les « bavures » commises lors de la campagne russe en Syrie.