Actuellement dans une situation diplomatique difficile, le Qatar doit rapidement trouver un moyen de normaliser ses relations, d'après Anwar Ishki, directeur du Centre de Recherches sur le Proche-Orient.
L'expert saoudien estime que le Qatar est le premier responsable de l'escalade de la situation dans la péninsule arabique. Considérant qu'il avait renforcé ses liens avec l'Iran, ce qui constitue à leurs yeux une menace, l'Arabie saoudite et les pays du Conseil de Coopération des États Arabes du Golfe ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'émirat.
Cette décision a été prise à l'issue du sommet des pays arabes musulmans au cours duquel a été proclamée « la ferme résolution de lutter contre le terrorisme, contre tous ceux qui le soutiennent et qui tentent de déstabiliser la situation au Proche-Orient. »
L'isolement du Qatar n'est pas que diplomatique. Les pays de la péninsule qui ont rompu leurs relations avec Doha ayant en effet fermé leur espace aérien aux avions de la compagnie Qatar Airways. La bourse qatarie est à la baisse. Anwar Ishki estime que les dirigeants qataris sont dans une situation très délicate :
« Le Qatar ne pourra pas tenir même 48h, son peuple ne supportera pas les conséquences de cette situation plus de 15 jours. »
Toujours selon lui, le Qatar est d'ores et déjà contraint de chercher un médiateur pour normaliser ses relations avec ses voisins. La Russie ou les États-Unis peuvent endosser ce rôle, à condition d'être prêts à faire en sorte que le Qatar respecte les accords négociés et obtenus.
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