Cet ancien ministre de la Santé et de l'Éducation, membre de l'Organisation arabe pour la lutte contre la corruption, appelle à la retenue face à une situation aussi lourde de conséquences que de risques potentiels.
Selon lui, la situation des citoyens de l'Égypte, des Émirats arabes unis, du Royaume d'Arabie saoudite et de Bahreïn, qui vivent et travaillent au Qatar, ainsi que celle des Qataris qui travaillent en Arabie saoudite et aux Émirats sont préoccupantes. Le sort de tous ces gens est caduc.
« Il y a une probabilité que des forces étrangères souhaitent détruire la cohésion arabe et le Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCGP). Nous devons nous interroger sur le rôle d'Israël, qui veut détruire des organisations influentes arabes, surtout le CCGP. Car c'est justement ce Conseil qui peut être qualifié de dernière force de cohésion du monde arabe, après les pays de l'Afrique du Nord, tels que le Soudan, le Yémen et la Syrie », a souligné le diplomate.
Sept pays, à savoir l'Arabie saoudite, Bahreïn, l'Égypte, les Émirats arabes unis, la Libye, le Yémen et les Maldives ont annoncé lundi la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant Doha de déstabiliser la région et de soutenir le « terrorisme ».
De son côté, Doha a accusé ses voisins du Golfe de chercher à placer le Qatar sous tutelle et dénoncé comme « injustifiée » leur décision.
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