Néanmoins, selon le ministre, l'Arabie saoudite attend de nouveaux détails concernant ce projet, adopté jeudi soir lors de la rencontre d'Astana.
La Russie, l'Iran et la Turquie ont adopté jeudi à Astana, au Kazakhstan, le projet russe pour la Syrie visant à créer des zones sécurisées afin d'instaurer une trêve durable dans plusieurs régions. Les chefs des délégations des trois pays, parrains des pourparlers de paix qui se tenaient pendant deux jours au Kazakhstan, ont signé un mémorandum sur la création de zones de désescalade en Syrie.
Les territoires concernés seront doublés de zones d'exclusion aérienne, « à condition qu'il n'y ait aucune activité militaire dans ces zones », selon le président russe Vladimir Poutine.
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres s'est dit jeudi « encouragé » par l'accord conclu et « a salué l'engagement à mettre fin à l'utilisation de toutes les armes, particulièrement les moyens aériens » et la promesse de livrer de l'aide humanitaire aux zones concernées, selon son porte-parole.
Washington, qui n'est qu'observateur dans le processus diplomatique sur le conflit syrien en cours à Astana entre Moscou, Téhéran et Ankara, était resté, selon l'AFP, très prudent plus tôt jeudi, se limitant dans un communiqué à « soutenir tout effort qui puisse véritablement réduire la violence en Syrie ».
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