« La nouvelle initiative russe est actuellement discutée. Un mémorandum sur la mise en place de zones de désescalade, zones d'apaisement, est examiné. Les délégations mènent des pourparlers à ce sujet », a-t-il déclaré aux journalistes.
À la question de savoir si l'opposition syrienne accepterait de signer un tel document, il a répondu que si les pays garants du processus de paix (Russie, Iran, Turquie) l'adoptent, son application sera obligatoire pour toutes les parties du conflit.
Mevlut Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque, a pour sa part souligné que quatre documents relatifs à la création de zones de désescalade étaient examinés. Les parties en présence sont déjà parvenues à un consensus sur trois d'entre eux. Et d'ajouter qu'Ankara espérait une suite positive sur cette question.
Une solution, mais pas une alternative
« Les zones de sécurité sont une mesure provisoire censée apaiser les tensions dans la vie complexe des citoyens [syriens] et ne peuvent pas être une alternative à la transition politique », indiquent-ils.
La police militaire russe pourrait provisoirement assurer l'application de l'accord
« Tout le monde est d'accord, tant l'opposition que le gouvernement syriens. Toutefois, les Russes ont souligné qu'une telle solution n'était pas souhaitable », a souligné la source.
Rappelons que la Russie avait appelé à mettre en place en Syrie quatre zones d'apaisement des tensions dans plusieurs provinces du pays, ainsi qu'à instaurer des lignes de sécurité tout au long de ces zones afin d'éviter les heurts entre les parties.
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