Selon le ministère russe de la Santé, la consommation d'alcool par habitant dans le pays ne cesse de chuter ces dernières années: en 2016 cet indice a diminué de 0,2 litre par rapport à 2015 pour atteindre 10,3 litres par habitant. Les autorités pensent que cette tendance est notamment liée au gain de popularité du "mode de vie sain".
On pense en général qu'une consommation modérée d'alcool n'est pas nocive, voire aide à maintenir l'organisme. Les experts critiquent pourtant cette approche avec deux arguments principaux.
L'influence positive de l'alcool sur l'organisme reste toujours incertaine. Les chercheurs de l'Institut de recherches alimentaires de Madrid ont réussi à déchiffrer partiellement cette énigme en étudiant les produits intermédiaires du métabolisme des personnes consommant du vin de manière modérée.
Ils ont analysé l'influence de ces substances sur les cellules en créant des conditions où des neurones humains pouvaient périr, pour y ajouter alors ces produits métaboliques découverts. Il s'est avéré que ces derniers étaient en réalité capables de prévenir la mort des cellules dans un contexte de stress.
Les gens qui prennent de temps en temps un verre de vin sont 40% moins exposés aux troubles cérébraux. En même temps, une consommation excessive de bière et d'autres boissons alcoolisées renforce le danger du développement de la démence, de la maladie d'Alzheimer et d'autres troubles similaires.
Il est à noter que les études soulignant les effets positifs de l'alcool ne parlent pratiquement pas des boissons fortes mais — dans la plupart des cas — du vin rouge.
Selon la majorité des chercheurs, une consommation modérée représente un ou deux verres de vin par jour pour les hommes et pas plus d'un verre par jour pour les femmes.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.