Cette fois, c'est au tour d'un groupe de psychiatres réuni à l'école de médecine de Yale de donner son diagnostic: « Paranoïa et prédisposition aux hallucinations ».
De ce fait, les spécialistes considèrent comme leur « obligation éthique » de prévenir la société de l'état mental de Trump, dont les décisions peuvent présenter une menace pour le pays.
Ce n'est pas la première fois que des psychologues et des psychiatres identifient une multitude de troubles mentaux chez le milliardaire.
« Ce n'est pas simplement un menteur et un narcissique: il est prédisposé à la paranoïa, aux hallucinations et à la mégalomanie, comme il l'a prouvé au pays le premier jour de sa présidence. Si Donald Trump pense réellement que la plus grande foule de l'histoire s'est réunie pour le soutenir, alors nous pouvons parler d'hallucinations », a déclaré John Gartner.
Par de telles déclarations les participants à la réunion ont ignoré leur propre règle, adoptée après la présidentielle de 1964. A l'époque, le magazine Fact avait publié un article où une assemblée de professionnel se demandait si le sénateur de l'Arizona Barry Goldwater était suffisamment sain d'esprit pour devenir président.
Le psychologue et analyste politique Stanislav Bychok trouve donc absurde la rhétorique sans appel des participants à la conférence de Yale.
En l'occurrence, l'expert constate une « manipulation arbitraire d'arguments » et une « approche non professionnelle du problème ».
Selon lui, seul le médecin traitant qui suit le patient depuis relativement longtemps peut fixer un diagnostic comme celui qui a été établi pendant la conférence.
« Porter des jugements scientifiques ou pseudo-scientifiques dans la sphère politique, qui plus est en sortant du cadre de ses compétences, n'est pas professionnel », conclut Stanislav Bychok.
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