« Pour répondre à la question de nos collègues américains, français et britanniques — pourquoi ferment-ils les yeux sur le fait qu'il est nécessaire de visiter non seulement l'aéroport (en Syrie), qui, selon leurs soupçons, aurait été l'endroit où des avions auraient été chargés avec des armes chimiques, mais aussi l'endroit où ces obus auraient été tirés », a déclaré Sergueï Lavrov.
Et d'ajouter: «Ils ont dit qu'ils ne savaient pas qui contrôlait cette région, qu'il était dangereux d'y envoyer des inspecteurs. Ce ne sont que de faux prétextes ».
Selon le ministre, « tous savent parfaitement que la région où l'aviation syrienne a porté des frappes est contrôlée ces six derniers années par Daech, et que des armes chimiques produites dans cette région ont été utilisées en Irak et en Syrie ».
« Si nos partenaires nous disent que des civils auraient été touchés par les frappes, alors que ces civils laissent passer les observateurs de l'Onu, les organisations internationales sur ces lieux, et il faudra tout vérifier », a indiqué le président russe.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
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