Prenant la parole lors d'une réunion du Conseil de sécurité, le responsable russe a également exigé que la mission soit composée des représentants de différents pays.
Mettant en avant le fait que l'incident a eu lieu il y a déjà près d'une semaine, M. Safronkov s'est dit préoccupé par l'absence de démarches concrètes de l'OIAC destinées à établir la vérité.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que pendant les huit jours qui se sont écoulés depuis le moment où les premières informations concernant l'usage présumé d'armes chimiques à Khan Cheikhoun sont apparues, aucune démarche réelle pour enquêter sur l'incident n'a été adoptée par les structures internationales spécialisées », a-t-il indiqué.
« La mission de l'OIAC chargée d'établir les faits envisage, comme à son habitude, de travailler à distance », a ironisé M. Safronkov.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
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