L'analyse de son profil a permis d'identifier les liens de Jalilov avec des groupes terroristes. De plus, selon des informations non confirmées, Akbarjon Jalilov aurait pu participer aux conflits en Syrie et en Irak dans les rangs de l'État islamique, organisation terroriste interdite en Russie.
Ses amis pensaient qu'il était en Corée du Sud mais il se pourrait qu'en réalité il soit parti en Syrie et en Irak, suppose une source des autorités russes.
Ses parents ont été interrogés toute la journée de mardi par le KGB kirghize, leur maison était scellée et entourée de journalistes.
Le futur kamikaze n'utilisait pas activement les réseaux sociaux — on n'y trouve pas de nombreux partages ou de selfies. Son compte contient seulement 11 "amis" et 5 groupes dont TAWBA (4 500 abonnés).
Des milliers de Russes sont abonnés à ces groupes qui leur apprennent que "les infidèles sont mauvais". Ce sont les premiers niveaux de propagande, auxquels s'ajoute un travail mené hors ligne. Nous avons vu, à l'image de ce qui s'est produit dans le métro de Saint-Pétersbourg, quel était le résultat quand un ordre était donné.
"Bien que ces informations soient indéniablement objectives, nous ne pouvons pas juger des véritables motivations du terroriste. C'est à l'enquête de tirer toutes les conclusions. Malgré la participation active de cet individu aux groupes à caractère extrémiste, ce ne sont que des preuves indirectes", a déclaré Evgueni Venediktov, directeur du Centre de recherches sur la légitimité et la contestation politique.
Malheureusement, l'attentat de Saint-Pétersbourg a confirmé que les terroristes étaient capables, avec un minimum de forces, d'infliger un préjudice majeur. Un groupe réduit a réussi à paralyser une grande partie de la ville et des milliers de personnes ont été mobilisées pour réparer les dégâts — sans parler de l'impact psychologique sur la population.
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