Des connaissances du kamikaze de St-Pétersbourg témoignent

© Sputnik . VKontakte / Accéder à la base multimédiaAkbarjon Djalilov
Akbarjon Djalilov - Sputnik Afrique
S'abonner
Habitué des clubs de gym, «gars ordinaire», «type normal»… Sputnik a recueilli plusieurs témoignages de personnes ayant croisé le chemin d’Akbarjon Djalilov, auteur l’attentat sanglant perpétré dans le métro de Saint-Pétersbourg.

Вестибюль станции метро Сенная площадь в Санкт-Петербурге, где произошел взрыв. - Sputnik Afrique
La ligne noire du métro de Saint-Pétersbourg
Il travaillait dans un bar à sushis de Saint-Pétersbourg et personne ne pouvait semble-t-il penser qu'Akbarjon Djalilov était capable de commettre un attentat. Ouzbek ethnique né au Kirghizstan, en Asie centrale, il a obtenu à l'âge de 16 ans un passeport russe, car son père avait la citoyenneté russe, et a quitté le pays pour la Russie, a annoncé aujourd'hui le Comité de la sécurité national kirghiz.

Akbarjon Djalilov aimait le sport et fréquentait des clubs d'arts martiaux à Saint-Pétersbourg: combat corps à corps, sambo, grappling… C'est là qu'il a rencontré le sportif Salam Khoudoïerzoda qui avoue aujourd'hui n'avoir jamais soupçonné que Djalilov était un adepte de l'islam radical.

« Je l'ai rencontré plusieurs fois au club de gym. Mais c'était il y a longtemps. Nous n'étions pas amis. Ensuite il a disparu. Soit il a changé de club, soit il a laissé tomber le sport. Un gars ordinaire », confie Salam Khoudoïerzoda à Sputnik.

Attentat de St-Pétersbourg: «C’est une ville martyre comme Nice l’a été» - Sputnik Afrique
Attentat de St-Pétersbourg: «C’est une ville martyre comme Nice l’a été»
Il précise que dans un club de sport, « il est difficile de comprendre qui est qui ». « On y va pour pratiquer le sport, pas la religion ».

L'attentat de Saint-Pétersbourg a également fait réagir un collègue d'Akbarjon Djalilov, Otabek Djouraïev qui travaillait avec lui dans la restauration rapide.

« Bonjour! Akbarjon Djalilov n'était pas mon ami. Nous avons travaillé dans le réseau de SushiWok (…). C'était un homme sans problèmes », a-t-il écrit sur sa page sur le réseau social Vkontakte.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала